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vendredi 24 mars 2017

L'art et la manière de se prendre un coup de vieux.

Depuis quelques mois avec Chéri, on s'est pas mal rapprochés de certaines personnes avec qui nous passons désormais une bonne partie de nos week-ends, 

En premier lieu il y a Guillaume (l'ancien colocataire de Thomas) que j'ai adoré dès l'instant où nous nous sommes rencontrés. Je le vois un peu comme une sorte de confident car dès que nous sommes seuls c'est bien simple : nous parlons de sexe, sexe, sexe et un peu de nos vies professionnelles parfois. Il y a également Marine (la copine de Guillaume), qui sous ses airs un peu timides est vraiment très sympa et bon public quand il s'agit de suivre nos délires de soirées. S'ensuit alors Julien (un pote d'études de Guillaume et Thomas, qui a de nombreux points communs avec ce dernier). et Sophie (la copine de Julien) qui m'a paru très froide de prime abord mais qui se révèle drôle et profondément gentille quand on apprend à la connaitre. Pour finir, il y a Laure la plus jeune et seule célibataire de cette petite team qui, en plus d'être la meilleure amie de Sophie, se trouve toujours pleine de joie de vivre ce qui la rend très attachante. Tout est donc parti, il y a maintenant quelques temps, de la crémaillère de Sophie et Julien où j'ai eu la bonne surprise de passer une très bonne soirée alors que je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre au départ car nous nous n'étions jamais trouvé dans ce genre de configuration auparavant. 

Les jeux d'alcool et les blind-tests ont vite créer une bonne ambiance de groupe ce qui a permis par la suite de déclencher des discussions plus ou moins sérieuses et de repérer un amour commun que nous partageons quasiment tous : celui des chiens. En effet, je vous ai à peine évoqué Suka, la chienne de Thomas, qui fait partie INTÉGRANTE de ma vie et que je considère maintenant comme mon-bébé-d'amour-que-j'aime-et-sans-laquelle-je-ne-peux-plus-vivre, bref j'y reviendrai plus tard car elle mérite largement d'avoir son propre article.  Dès lors, nous nous sommes rendu compte que nous étions plutôt bien tous ensemble car notre petit groupe s'harmonise étrangement bien alors que nous venons tous d'horizons différents. Petit à petit, les soirées se sont donc enchaînées chez les uns, puis chez les autres : dîner chez Laure, blind-tests endiablés chez Sophie et Julien, expérimentations d'une partie foireuse de "Loup-Garou pour une nuit" chez nous (que j'avais acheté en pensant que c'était le Loup-garou de Thiercelleux !). Au fur et à mesure, on commence à avoir nos petits rituels : à savoir que nos soirées comportent souvent de la bonne bouffe, un peu d'alcool, des débats engagés-mais-pas-trop et des jeux de société en fin de soirée avec une nette préférence pour le GENIAL "Exploding Kittens".  
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Ce dimanche, Sophie nous a intégré à un groupe de promenade canine qui, comme son nom l'indique, consiste à rassembler des gens d'une même ville dans des lieux et parcs pour faire faire une promenade commune à nos chiens respectifs. Après un premier 1/4 d'heure gênant où nous avons été informés à la dernière minute que Sophie ne viendrait pas à cause d'une urgence familiale (alors que c'était elle qui avait organisé le rassemblement et que c'était censée être notre "référente" pour nous présenter aux autres) et au cours duquel nous nous sommes demandés ce que nous faisions là, nous avons fini par sortir de notre zone de confort et nous sociabiliser un peu. A notre décharge ce n'était pas chose simple parce que le reste du groupe se connaissait déjà pas mal et, en plus, Suka ne semblait même pas s'amuser non plus vu qu'elle snobait tous les autres chiens qui osaient l'approcher à moins d'un mètre. Pourtant, au final, nous avons passé un très très bon moment car les 8 personnes présentes -toutes entre 20 et 28 ans, heureusement- ont vraiment fait en sorte de nous intégrer en brisant rapidement la glace. On a fait une belle balade, Suka a fini par courir partout AVEC les autres chiens (et a crapahuter dans l'eau alors qu'elle a toujours eu peur jusque-là), et on a tous bien rigolé des comportements de nos chiens respectifs les uns avec les autres. Le soir-même, nous nous sommes recontactés via Facebook pour partager les photos prises en se disant qu'on se reverrait vite car, tenez-vous bien, je fais désormais partie de ces gens qui prennent (parfois) part aux promenades canines du dimanche...

Suka

lundi 20 mars 2017

Et le meilleur restaurant du monde est ... L'U.Ni !

Il est de ces endroits que l’on préfère garder pour soi tant on s’y sent bien. De ces endroits où comme disait Baudelaire « tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté ». L’U.Ni c’est ma meilleur découverte gastronomique de tous les temps. L’environnement d’abord. Rue Fouré, dans ce quartier à l’Amélie Poulain avec ses bistrots, ses restos, ses fleuristes, ses garagistes… On pousse la porte, accueil souriant de la jeune maîtresse des lieux, Laetitia Marquer. A l'intérieur, une décoration sobre et raffinée : du bois, des pierres, un lustre en métal brut qui rappelle l’ambiance industrielle des Machines non loin. Contre le mur habillé de lambris bruts et blancs, un poêle et une alternance de tables de différentes hauteurs, avec une jolie verrière au fond de la salle (transformable en patio pendant la saison estivale). Accaparé par cette belle salle on en aurait presque oublié le petit salon cosy pour déguster l'apéritif et/ou attendre le reste des invités.

Ici, tout débute par un sourire et, une fois attablé, par un bouillon végétal extrêmement parfumé servi à la japonaise. Se rincer la bouche, se souvenir du temps passé, s’apprêter au repas désormais imminent. Une dégustation que le chef Nicolas Guiet (ancien second d'Eric Guérin, lui-même un chef très renommé) souhaite « non pas de saison avec un menu qui change tous les 3 mois, mais d’hyper saison avec un menu Carpe Diem qui évolue sans cesse. ». Dès le départ, les très bons points s’enchaînent avec grâce, au gré des plats et petites attentions d’un service irréprochable ! Car, oui, le personnel est vraiment aux petits soins, sans en faire trop non plus. Très professionnels, discrets mais souriants, respectant le service à droite, annonçant les plats de façon précise et sans hésitation. Dîner chez l'U.ni, c'est prendre son temps & consacrer sa soirée à découvrir une cuisine de saison, locale, raffinée, multi-saveurs & multi-couleurs ! C'est se laisser guider en 4 temps : entrée, poisson, viande et dessert. D'autant que c'est la sommelière qui a le soin d'accorder les verres de vins aux différents plats (blanc pour l'entrée et le poisson, puis rouge pour la viande et le dessert) et qui, après nous avoir fait deviner la typologie du vin servi, commente avec nous les bouteilles qu'elle a sélectionné.

Vous l'aurez compris, il s'agit d'un menu surprise (qui change tous les 15 jours), qui ne peut que ravir les papilles puisqu'il suffit de confier au moment de la commande ses quelques interdits, intolérances ou autres difficultés avec tel ou tel produit ! C'est bien simple,  vous vous laissez alors guider par le chef, qui vous concocte un pur délice, allez, c'est parti ! Encore une fois, c'est juste parfait : la cuisson du poisson, les sauces de la viande, la fraîcheur de l'entrée... D'autant que les associations sont inédites, parfois surprenantes et c'est toujours un régal tant pour les yeux que pour le palais, Pas besoin d'avoir peur sur le fait de ne pas avoir faim pour un menu aussi important car les plats sont fins et les quantités idéales pour finir chacune des assiettes avec très très grand plaisir. Une merveille d’inspiration méridionale, végétale incluant des petites touches asiatiques avec, comme toujours dans cette jolie cuisine, des goûts bien marqués et des cuissons respectueuses du produit. Petit bonus non négligeable, le chef se fait un point d'honneur à venir saluer ses clients à la fin du service pour échanger sur les recettes et les produits utilisés... En bref, à réserver de toute urgence (et bien à l'avance)
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L'U.ni, 36 rue Fouré à Nantes Menu découverte Mets & vins en 4 temps : 42€ 
+ 2 verres de vin : 55€ Il est plus que conseillé de réserver avant au 02.40.75.53.05
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mercredi 15 mars 2017

J'ai passé... le cap des 1 an et demi !

Je passe enfin ce fameux cap avec mon cher et tendre. A ce stade-là d'une relation, en principe, mon enthousiasme initial est retombé depuis longtemps; les défauts de l'autre me font grincer des dents; le sexe est plus ou moins devenu un pensum; le maintien d'une vie sociale commune est au mieux ennuyeux et au pire un sujet de bagarre constante... Mais pas cette fois.

Contrairement à tout ce que j'avais pu penser lors de mes précédentes relations, être avec quelqu'un depuis plus d'un an, c'est vachement mieux qu'être avec lui depuis dix jours ou même dix semaines. Bien se connaître et avoir tant de souvenirs communs, de mon point de vue, ça dépasse largement la fameuse effervescence des débuts. Ce qu'on perd en "intensité superficielle", on le gagne dix fois en profondeur et en solidité. Même si je ne me sens pas immunisée contre le risque d'une rupture, notre couple m'apporte bien davantage de satisfaction aujourd'hui qu'aux premiers jours. Désormais, je sais reconnaître une relation qui en vaut la peine, à savoir une relation où l'énergie investie dedans créée un cercle vertueux qui rend plus heureuse les deux personnes concernées. J'aime qu'on se trouve toujours aussi drôles mutuellement, alors qu'à la base on n'a pas le même style ni les mêmes références culturelles. Petit à petit, on déteint l'un sur l'autre et on se crée un humour du troisième type qui n'appartient qu'à nous. J'aime le répertoire de "private jokes" plus ou moins foireuses qu'on s'est constitué au fil du temps, et qui continuent à nous faire hurler de rire à des heures indus (et encore je ne parle même pas des épisodes du Tyranosauruss bisou, et des poèmes de Cassamour/Thomamour...).
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J'aime que lorsqu'un silence s'installe, il soit confortable et qu'aucun de nous deux n'éprouve obligatoirement le besoin de le combler. J'aime quand on parle de nos week-ends et voyages passés et qu'on prépare les prochains. J'aime faire confiance à son jugement qui se révèle toujours être très sûr. Il cerne les gens super vite et ne se trompe jamais. On n'est pas d'accord sur tout mais, même quand je ne suis pas de son avis, une discussion avec lui me pousse toujours à regarder les choses sous un angle nouveau. Que je propose une escapade dans un parc, un dîner dans un nouveau resto, un voyage dans un autre pays ou la visite d'une expo par un artiste dont il n'a jamais entendu parler: il est toujours partant. Tout l'intéresse et il trouve quelque chose à tirer de toutes les situations. Il n'est avare ni de câlins ni de compliments et je n'ai jamais l'impression d'être transparente à ses yeux. Quand il m'arrive quelque chose, bon ou mauvais, il est le premier à qui j'ai envie de le raconter. Quand nous sommes séparés, j'ai hâte de le retrouver. Et puis, il y a ces petits riens qui forment le tout. Le fait de pouvoir s'appuyer sur un socle solide de valeurs communes. D'avoir un énorme plaisir à passer du temps ensemble même quand il nous arrive des mésaventures. D'avoir des papillons dans le ventre quand je le regarde danser en soirée. D'être encore capables de discuter de choses sérieuses ou absurdes alors qu'on devrait dormir depuis longtemps... Je l'aime, je l'aime, je l'aime. 

Il est tout simplement ma personne préférée au monde et ce, depuis un an et demi aujourd'hui.

Notre joli mur de Polaroids. ♥


lundi 13 mars 2017

Ce week-end là.

Je me suis très vite bien entendue avec les amis de Chéri : Louve l'extravertie passionnée du Japon (l'ex de Chéri), Salomé la lesbienne cynique et pleine d'autodérision, Valentine la future médecin écolo à souhait, Xavier mon petit chouchou qui me fait mourir de rire à tous les coups, Ludo le mec adorable, humble et particulièrement intelligent/intéressant, Manon l'institutrice fêtarde et posée à la fois (la copine de Ludo), Armand le maladroit d'une spontanéité désarmante qui fait toujours rire les gens autour de lui, Mathilde que je ne connais pas beaucoup mais avec qui je me suis tout de suite bien entendue que ce soit par les délires ou par les conversations plus poussées, Virgile qui vient du même patelin que moi avec qui j'ai du coup, pas mal de références communes (le copain de Mathilde) et enfin il y a... Léo (le copain de Valentine).

Dès la première fois que j'ai rencontré Léo, il ne nous a fallu que quelques minutes pour nous embarquer mutuellement dans un fou-rire interminable que personne de la tablée ne comprenait à part nous. En fait, c'est toujours comme ça lorsque l'on se voit. On revient toujours l'un vers l'autre, sans forcément le vouloir car c'est toujours aussi naturel. Il y a ce feeling indéniable, cette connexion particulière qui fait que l'on part dans des délires rien qu'à nous et qu'on en vient toujours à s'enfermer dans "notre bulle". Et puis... il y a eu ce week-end làCe samedi, Ludo avait loué un domaine dans la campagne nantaise où nous étions réunis tous ensemble pour fêter ça dignement avec escapades forestières, déguisements, alcools, meurtres de crapauds et petits fours au programme. C'était TROP BIEN. Déjà parce que les amis de Chéri m'ont réellement très bien intégré dans leur groupe ce qui m'a valu des moments complètement WTF (avec Armand, Mathilde, Xavier et des crapauds sur le bord d'une route), une belle déclaration d'amitié de la part de Xavier qui est complètement,totalement et fièrement réciproque et une nuit un peu dans l'esprit "colonie de vacances" où nous avons tenus à dormir tous ensemble dans la même chambre.
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Et puis, encore une fois... il y avait Léo. C'est bien simple, j'ai passé les 3/4 de la soirée avec lui car, encore une fois, nous nous sommes retrouvés dans notre bulle de rires qui, petit à petit, nous amenait sur le terrain un peu plus sérieux des confessions plus sérieuses. Je ne sais pas si c'est le fait de carrément passer un week-end ensemble, le fait que la nuit soit douce comme un été, la magnificence du domaine ou le fait que nous avions pas mal d'alcool dans le nez mais j'ai ressenti cette connexion encore plus forte que d'habitude. Je ne sais plus comment nous en sommes arrivés là, mais nous avons passés une partie de la nuit main dans la main (en tout bien tout honneur) à se promener autour du fameux domaine, à parler de ses choix d'avenir professionnelles et géographiques. Nous avons également admis que cette "connexion" qu'on ressentait tous les deux était bel et bien partagée alors que nous nous connaissons à peine et que nous ne nous sommes vu qu'une poignée de fois. Alors je vous arrête tout de suite, il ne s'est RIEN passé.

Déjà parce que je suis FOLLE de mon homme (qui était indéniablement le plus beau de la soirée déguisée en Luke Skywalker) et surtout parce que l'un comme l'autre nous sommes très heureux dans notre situation amoureuse actuelle. Et même si à un moment de la soirée, je pense que nous avons eu cette envie de nous embrasser, il était évident que pour l'un comme pour l'autre il n'était pas question de franchir le pas et finalement, c'est ce qui a rendu "notre" moment plus magique encore. En revenant de notre escapade, nous nous sommes souris d'un air entendu et il m'a remercié de "n'avoir rien fait". Bizarrement, cet instant poétique m'a fait encore plus réalisé que je n'échangerai Chéri pour rien au monde. Mais parfois, il faut bien admettre qu'il y a des liens qui ne s'expliquent pas. A nous après de garder les pieds sur terre et ne pas oublier que l'amour, le vrai, ne réside pas dans un moment magique passé dans une forêt mais par une successions de fous rires, de regard et de petites attentions quotidiennes qui rendent le tout plus magique encore. En attendant, je ne regrette pas du tout ce moment et évidemment, je garde ce petit secret comme un bel interlude hors du temps marquant le début des belles nuits d'été. 

vendredi 10 mars 2017

Je ne sais pas si je voudrais des enfants un jour.

Ça fait un moment que je pense à écrire cet article, mais je ne savais pas par où commencer. Déjà, je n’arrivais pas à trouver un titre… Un jour, je voulais le nommer « Moi, des enfants ? Jamais ! », le lendemain « Des enfants ? Pourquoi pas plus tard… » ou encore « Pour le moment, je privilégie mon couple à mon désir d’enfant »… Tout ça pour au final m’apercevoir que j’avais la réponse sous le nez : il faut me rendre à l’évidence, je ne sais pas si je voudrais des enfants un jour. Un jour c’est oui, le lendemain c’est non, certainement pas...
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Je me suis toujours dit que quand je serai "grande", posée et amoureuse, ce serait une de mes priorités numéro 1, et ça l'était dans mon plan de vue de petite fille de 10 ans 1/2 en tout cas. Mais, voilà, on y est, quelques années plus tard. J'ai une bonne situation professionnelle (pas méga bien payée mais j'ai la chance d'être à temps complet, en CDI, dans un milieu que j'aime et qui est plus que bouché aujourd'hui), un amoureux que j'aime et qui m'aime en retour, des vraies projets de vie à deux... et toujours pas le moindre désir d'enfant en vue. Même à moyen-terme, ça me semble complètement surréaliste.  J’aime ma vie telle qu’elle est, car j’ai la chance, je le reconnais, d’avoir la vie que j'espérais : je voyage de temps à autre, je vois mes amis régulièrement, j'ai de très bons rapports avec ma famille, je passe mon temps à visiter et planifier la découverte de nouvelles choses... Cerise sur le gâteau : Chéri ne veut pas forcément avoir des enfants un jour. Lui aussi aime la petite vie qu'on s'est construits tous les deux et,égoïstement peut-être, nous n'avons pas forcément envie de faire des concessions qui nuirait à notre propre bonheur.

Aujourd’hui, il y a donc ce gros point d’interrogation qui plane au-dessus de ma tête : est ce que je serais plus, ou moins heureuse avec un enfant ? Inutile de te dire que je n’ai pas la réponse, et personne ne l’aura à ma place, même pas Chéri. J’ai déjà essayé de faire des listes des avantages et des inconvénients, histoire d’y voir plus clair. Sauf que pour le moment, la liste des inconvénients dépasse largement celle des avantages… Il faut dire qu’à l’heure actuelle, j’ai un travail très prenant, avec des horaires variables : je travaille absolument tous les samedis, je rentre au plus tôt à 19h30, et pendant les périodes promotionnelles il peut m'arriver de ne pas pouvoir prendre de jour de repos. Ce qui, incontestablement, me laisse penser que si un jour j’ai un déclic, je n’aurais probablement pas d’autres choix que d'aménager mon temps de travail (passer à temps partiel), voire carrément de domaine d'activité. Et puis - principalement pour cette raison - je ne vois pas comment nous aurions le temps de profiter de notre couple si nous devons nous occuper en plus d’un enfant. Et encore, je ne parle même pas des couches, des réveils à 3 heures du mat', des problèmes existentiels sur l'éducation, et des problèmes financiers tout courts.
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Alors oui, je n’ai parlé que des inconvénients « logistiques », auxquels beaucoup de parents ont à faire face à un moment donné, et qui trouvent une solution finalement, car leur désir d’enfant dépasse ces problématiques… Alors, pour le moment, je laisse traîner... Je me dis que j’ai encore le temps pour y voir plus clair. Intérieurement, je me suis fixée une limite à 30 ans pour prendre une décision, une vraie. Ce qui nous laisse 5 ans avec Chéri pour profiter de la vie ensemble, voyager, s’amuser… Faire tout ce dont nous avons envie de faire, et qui ne serait plus possible une fois avec des enfants, histoire de ne rien regretter, si un jour nous décidons de sauter le pas !

This is Us, ou LA série du moment qui te donne envie de fonder ta petite famille.