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mardi 31 janvier 2017

On a testé... The Escape Hunt Experience à Nantes.

Toujours motivés à résoudre de nouveaux scénarios d'escape-game, nous ne pouvions pas manquer de tester la nouvelle venue sur Nantes : The Escape Hunt Expérience. 

Ouverte depuis Noël dernier, celle-ci constitue la branche locale d'une franchise qui compte une quarantaine d'établissements similaires à travers le monde. Elle propose deux scénarios jouables en simultané sur plusieurs salles : Le testament d'Anne de Bretagne (30 à 35% de réussite) et le mystère de la Pierre Philosophale (40 à 45% de réussite). Sachant que de nombreuses salles sont en cours de préparation car les locaux sont suffisamment grands pour constitués LA plus grande escape-game de France. Dimanche dernier, nous avons donc testé le deuxième scénario avec la famille de Thomas, qui découvraient l'univers des escape-game à cette occasion.

Comme d'habitude, un des animateurs vous décrit la scène, votre rôle, la mission, et c'est parti pour une heure, enfermés en équipe dans une pièce. Chacun repère, prend ses marques, trouve les premiers indices, commence à dérouler le fil de l'histoire. Puis passée l'euphorie des premiers instants, viennent les premières difficultés. Les énigmes se corsent, les indices et les idées se mélangent... Heureusement, le téléphone (relié à l'animateur) nous remet parfois sur le droit chemin... Au final, nous avons ainsi réussi à sortir en 40 minutes, soit 20 minutes d'avance par rapport au temps accordé ! On était donc très fiers et heureux de faire partie du "haut du panier", d'autant que le niveau de difficultés était tout de même bel et bien là. Après la partie, les organisateurs nous ont offert à boire, et on a pu se faire prendre en photo déguisés en Sherlock Holmes détective du XIXème siècle. On a ainsi apprécié l'accueil irréprochablement souriant, la magnifique et confortable salle de briefing/debriefing qui nous a transporté dans le Londres du siècle dernier et les fameux déguisements fournis pour la photo (qui se révèle mémorable).

L'ambiance est feutrée, authentique, la lumière tamisée : on s'y croit vraiment.

vendredi 27 janvier 2017

[FILM] La La Land ...

Actuellement au cinéma, vous ne l’avez sûrement pas loupé (avec toutes les affiches, les news à la télé, les tweets, Facebook...) tout le monde ne parle que d’un film : La La Land. C’est LE grand favori pour les Oscars, c’est le film dont tout Hollywood parle depuis des mois et des mois. Et du coup, moi aussi j’ai envie de vous parler de ce fameux La La Land...

Tout spectateur connait cet instant rare ou, au terme d’une séquence, sa mâchoire s’affaisse légèrement pour exhaler un « whaou » discret que ses voisins pourront entendre ; ébloui, emporté, cloué au siège, il n’a que le temps de reprendre son souffle avant que le récit ne reprenne. Et bien c'est l'effet que m'a fait ce film/comédie musicale que j'ai juste adoré. Je suis passée du rire aux larmes, de la tension à la détente, de la joie à la frustration.. Le duo formé Ryan Gosling (drôle et sexy à mourir) et Emma Stone (fraiche et pétillante à souhait) séduit depuis ses premières collaborations. On retombe sous le charme, ils sont beaux, ils sont talentueux, l’alchimie entre eux est claire. Ils forment un couple de cinéma et leur histoire d’amour est belle et réaliste. Aidée par la musique, les paroles des chansons, les couleurs, on se laisse définitivement prendre au jeu... La lumière, outil essentiel, ne cesse de marquer les transitions entre les scènes musicales et l’arc narratif : le noir évacue la foule, les projecteurs isolent les protagonistes, tandis que les jeux sur la vitesse achèvent de transformer chacun de leurs déplacements en trajectoire d’exception...

Synopsis : « Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent… Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ? »

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Ainsi, Mia et Sebastian sont motivés pour parvenir à la concrétisation de leur rêve. Malgré les nombreux revers et obstacles, quand ils se rencontrent ils vont se motiver mutuellement. Ils vont s’encourager, se dire que, oui, leur rêve est possible. Ils vont se pousser, ils vont se faire oser, se dépasser et tenter de nouveaux moyens pour atteindre leur désir. Ils forment une véritable équipe, solide et respectueuse. Et c’est un peu ce que l’on recherche à un moment de notre vie, quelqu’un qui saura nous pousser à fond dans notre voie, qui croira en nous. Même si on doit croire en ses capacités, ça ajoute de la force quand ça vient de quelqu’un d’autre que soi. Outre son propos incontestablement heureux, le long métrage réussit à rebondir et à ne pas sombrer dans le cliché. Ainsi, la deuxième partie du film (beaucoup plus contextuelle) nous ramène à des problématiques plus terre-à-terre sans pour autant peser et enlever la magie. Le rêve se manifeste alors de manière onirique, parfois avec des ombres chinoises, et d'autres fois avec des décors célestes. 

La La Land, c'est ce genre de film qui vous donne envie de pousser la chansonnette en sortant de la salle, qui vous donne des envies de danser partout, d'aimer tout le monde et d'accomplir vos rêves. La La Land, c'est pour les utopistes et les dépressifs, pour les grands et les petits, en un mot il est universel. Car la mélodie n'a pas de frontière, pas de limite, le piano non plus et encore moins quand Ryan Gosling en joue. Sur fond jazzy, le tout est une ode à l'audace, à l'amour et à Hollywood. Et même si le scénario du film semble un peu simple de prime abord, il apporte plusieurs réflexions entre ambitions et concessions. Est ce que deux personnes peuvent trouver un équilibre dans leur relation alors qu’elles ne poursuivent pas les mêmes rêves ? Si elles peuvent s’encourager mutuellement, deux personnes ambitieuses peuvent-elles aussi continuer à s’aimer sans que l’une ne fasse une impasse sur son propre rêve ? En bref, La La Land est éblouissant, un film qui donne la pêche en plus d’être un hommage aux rêveurs et aux passionnés en tout genre...

Souriez à la vie, ayez confiance en elle, croyez en vous, trouvez quelqu’un qui vous poussera. 


vendredi 13 janvier 2017

Krakow, here we go(w) !

Il y a quelques jours de ça, Thomas et moi avons découvert le site  de Loisirs Enchères, une start-up bordelaise créée en 2014, qui propose des mises aux enchères de séjours ou de places pour des événements. Nuits dans un hôtel de charme, séances de spa, places de théâtre, croisières fluviales, découvertes gustatives.. Des loisirs parfois insolites qui sont désormais à notre portée, et ce dans toute la France, même à l'étranger !

Les produits proposés sont souvent haut de gamme mais on peut également trouver de petites perles insolites ou encore peu connues. La mise de départ est toujours de 1 euro, il suffit de se créer un compte pour pouvoir enchérir gratuitement. Selon les produits proposés, les enchères durent de 30 minutes à plusieurs semaines. Dans ce délais, les enchères montent progressivement. Le dernier enchérisseur qui a effectué la mise la plus haute à la fin du compte-à-rebours est le gagnant de l’enchère. Il suffit alors de régler l’enchère pour obtenir son bon de réservation et son numéro unique qui permet de recevoir les papiers officiels nécessaires au voyage. Cette semaine, par exemple, le site proposait des enchères sur un week-end à Marrakech, une nuit en roulotte dans la Vallée de la Loire ou encore pour un Jazz Brunch au Réservoir à Paris. Des produits que l’on peut obtenir pour la moitié du prix !

A noter : Attention, il y a toujours des frais de dossier à prendre en compte dans vos enchères! Sachant que la valeur des biens (prix public) est toujours indiquée pour plus de transparence.

Vu que, pour une fois, nous connaissons nos dates de vacances de février un minimum en avance, nous avons décidé de jeter un œil rapide dans la section "vacances" du site en regardant si, par hasard, une offre correspondrait aux dates que nous avions déja posées. Et là... UNE offre en particulier a retenu notre attention ; "Séjour de 4 nuits 3* pour 2 à Cracovie avec petits déjeuners et vols inclus Paris / Pologne". L'enchère avait atteint 150 euros, il restait alors 2h00 avant la fin du décompte, sachant que le voyage était affiché au prix initial de 640 euros ! Ni une, ni deux, nous nous sommes fixés un budget commun (300 euros grand maximum soit 150 euros chacun) et nous avons enchéri en espérant de toutes nos forces que nous remporterions la mise même si cela nous semblait trop beau pour être vrai.... Pendant les 10 dernières minutes de l'enchère, nous avons continué à surenchérir jusqu'à ce que quelqu'un de sans doute plus riche et plus fort que nous passe la barre des 320 euros ce qui était au-delà de ce qu'on s'était dit. Même si nous n'y croyions pas vraiment, j'avoue que je me suis quand même sentie déçue et pour la première fois de ma vie, j'ai ressenti le "stress des enchères".

Le lendemain, je n'arrêtais pas de repenser à cette offre, à mon envie de découvrir la Pologne, de partir à l'étranger car cela faisait bien trop longtemps et surtout nous nous sommes rendus compte que nous n'étions encore jamais partis à aussi loin tous les deux. La journée se passe, je me renseigne sur les "incontournables" de Cracovie et, bizarrement, je n'arrive pas à me changer les idées. Quelle ne fut pas ma surprise quand - en rentrant du boulot - je trouve mon cher et tendre devant l'ordinateur, sur LE site en question en ayant retrouvé exactement la MÊME offre qui avait été reconduite ! Cette fois, plutôt que de risquer la fausse joie, nous avons laissé l'écran dans un coin de la pièce en jettant des coups d’œil de temps en temps pour savoir où en était le prix... A 10 minutes de la fin, l'offre était toujours dans notre budget vu que les acheteurs potentiels semblaient plus frileux que ceux de la veille. Les minutes passent, le prix monte petit à petit... 170, 210, 241, 242 , 243 ....  Là on se dit qu'il serait peut-être temps d'enchérir vu que l'offre est encore à notre portée ! Sauf que, pile au moment où l'on se dit ça, quelqu'un monte directement à 280 euros alors qu'on a encore deux bonnes minutes devant nous. 

281, 285, 286, 290, 294, 295, 298..... Nous sommes à 10 SECONDES de la fin. Nous voyons le compte à rebours defiler pendant que l'offre reste toujours à 298 euros ! Et alors là.... je ne sais pas ce qui s'est passé - un timing parfait ou de la chance pure et dure - mais à LA DERNIERE SECONDE, j'ai cliqué plus vite que mon ombre en inscrivant 299................... Il n'y a même pas eu 2 secondes de latence quand... "FELICITATIONS ! VOUS REMPORTEZ L'ENCHERE !".

OH MON DIEU ! OH MON DIEU ! NOUS PARTONS A CRACOVIE DANS UN MOIS !

On a testé... un cours d'oenologie.

Si comme moi, vous adorez la France, vous adorez aussi sûrement sa cuisine et ses bons vins. Mais les bons vins, ça se détecte, et nous ne sommes pas tous doués pour le faire...

Ainsi, avec Thomas, on a décidé de mettre les pieds dans le plat verre afin de découvrir comment déguster un bon vin, grâce à un cours d’oenologie. C'est dans le Château du Bois-Huaut,à Gorges, en plein cœur du vignoble nantais, que l'apprentissage a eu lieu. 

Au sein de son domaine familial, Olivier propose des vins de qualité qui ont la particularité d'être vendangés à la main. Il faut alors savoir que ceux qui travaillent de cette façon ne représente que 1% des vignerons d'aujourd'hui car, hélas, la plupart utilisent désormais des machines qui permettent alors d'avoir une rentabilité substantielle. Olivier nous a ainsi expliqué que le fait d'utiliser des machines empêchaient alors de trier les bons des mauvais fruits vu qu'elle se contente de "tout" ramasser à savoir les fruits "pourris", les petits insectes et autres aléas de la nature qui n'ont rien à faire dans une récolte de base. Il faut alors savoir que seul 2% de fruits "pourris" suffisent à entacher le goût entier du vin produit. S'entame alors un cercle vicieux : les vignerons sont obligés d'utiliser du charbon pour tuer le goût de "pourri" qui va également tuer les arômes naturels du vin... ce qui va amener, en plus, l'utilisation de levures chimiques censées ramener le gout naturel du fruit. Or, l'utilisation de ces levures chimiques va tuer les levures naturelles qui prolifèrent dans chaque cépage et qui représentent le "vrai" goût du terroir. 

Ainsi, Olivier fait partie du peu de vignerons qui travaillent encore à l'ancienne avec un vrai savoir-faire et un respect accru pour la nature. En bref : ses vins ont le goût des grands crus français. Après nous avoir montré les différentes vignes qu'il utilisait (certaines sont vieilles de 75 ans !), il nous a fait visité les cuves où le vin macère et où les grappes sont écrasées délicatement par une chambre à air pneumatique pour délivrer tous les arômes du fruit. J'ai ainsi appris que les vignerons remplissent les cuves de dioxyde de carbone (autrefois, les grecs utilisaient de l'huile d'olive) pour préserver le vin du contact de l'oxygène. Aujourd'hui, nous sommes donc capable de produire des vins qui ne vont s'oxygéner pour la première fois que dans le verre du consommateur...



Dernière phase de l'apprentissage et pas les moindres : la dégustation d'une dizaine de vins (rouges et blancs). Celle-ci se déroule en 3 étapes : visuelle, olfactive et gustative. 
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  • Voir : Remarquer la couleur de la robe : un rouge violacé aura jusqu'à 3 ans d'âge. Inversement un rouge pourpre aura une quinzaine d'années. (au niveau des vins blancs, plus la robe est dorée, plus le vin est millésimé). La brillance, elle, va être un témoin de l'acidité du vin ce qui permet ainsi de comparer facilement deux verres sans les avoir goûter. Enfin, les "larmes" autour du verre vont représenter l'onctuosité du breuvage.
  • Sentir : Place ensuite au nez, ou plutôt aux nez : le premier lorsque le vin est immobile, le deuxième lorsque le verre est remué (et donc oxygéné). Si on note ainsi une différence entre les deux nez, cela signifie que le vin va bien vieillir dans le temps et qu'on peut le conserver. A contrario, s'il n'y a pas de différences spécifiques, c'est un vin qu'il vaut mieux consommer jeune car il n'y pas spécialement d'intérêt à le faire vieillir. Le fait de comparer aussi ces deux nez permet de segmenter les arômes primaires des arômes secondaires du breuvage en question. 
  • Goûter : il existe 4 palettes aromatiques. La végétalité, l’animalité, la minéralité, le fruité. (Astuce : pour bien séparer le goût de l’alcool, il faut grumeler en plaçant le vin sous la langue et en le faisant bouillonner en inspirant de l’air par la bouche.). On parle alors de l'attaque du vin, si elle est légère, souple ou puissante, de la reconnaissance des saveurs, de la longueur en bouche, si le vin persiste ou non. Et là, on apprécie. 
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Sans m'en rendre compte, j'ai découvert ce qu'est un bon vin à savoir un vin "équilibré" entre l'acidité, le sucre et les divers arômes utilisés. Nous avons ainsi adoré l'expérience qui a été menée - en plus - dans un cadre magnifique et sommes repartis ainsi avec pas moins de 6 bouteilles choisies avec soin par notre vigneron préféré, un véritable passionné passionnant. 



mercredi 11 janvier 2017

Quelques souvenirs d'un week-end à Dinan...




Un petit aperçu de notre "suite supérieure" que nous avions réservé à l’hôtel Connetable (via Weekendesk.fr). L’hôtel était très classe avec un espace spa (accessible sur rendez-vous) comprenant hammam, sauna, jacuzzi, espace détente et surtout une douche SENSORIELLE. Celle-ci comprend divers programmes avec des senteurs d'huiles essentielles, des variations de températures et des éclairages spécifiques qui procurent une sensation et une évasion juste extraordinaire. Petit plus du séjour : la bouteille de champagne était inclus dans notre réservation ce qui nous fait une belle surprise au retour du restaurant quand celle-ci est livrée en chambre avec ses petits macarons (et le bain chaud préparé soigneusement par l'Homme). 



Quelques photos de la rue du Jerzual, aka la rue la plus escarpée de Dinan qui mène au centre historique. Cette rue a le charme d'un petit village de montagnes et a la particularité de regrouper de nombreux ateliers d'artisans les uns à coté des autres dans lesquels on peut rentrer les observer travailler et s'imprégner de leur univers si particulier. Thomas m'a notamment offert un superbe collier dont la pierre a été façonné par un tailleur de pierre absolument charmant. Nous avons été également subjugués par la dextérité d'un souffleur de verre au calme olympien... 


Dès que nous sommes arrivés, nous nous sommes promenés du coté du Port de Dinan et nous sommes tombés sous le charme de ce coin de la ville qui mêle à la fois l'impression d'être à proximité de la mer (avec la Rance) et d'être en plein cœur de la montagne avec ses batiments en pierre, son superbe viaduc et le coté escarpé de ses collines. Le dernier soir, nous avons été mangé dans la verrière d'un restaurant qui surplombait le vieux port et qui donnait un aspect magique aux lumières de la ville... (Le décor naturel m'a vraiment fait pensé à la série "Les Revenants" avec son lac mystérieux...). 


Dernière petite photo qui montre une partie des remparts de la vieille ville représentant un vrai pan de l'histoire de Dinan. Tout cela confère une atmosphère médiévale dépaysante à souhait...

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 Une jolie parenthèse dans un monde enchanté. 
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vendredi 6 janvier 2017

8 mois plus tard....

Olala 8 mois déja que je ne suis pas revenue ici... J'avoue que je n'ai pas vu le temps passer entre le déménagement, le commencement de notre nouvelle vie à deux, les fêtes de fin d'année, les périodes de rush intense au magasin. Mais me revoilà. Parce que finalement, coucher des mots sur mon quotidien commençait sérieusement à me manquer.

Rien n'a réellement changé d'ailleurs. Je me rends compte que je grandis, je m'assagis et le rythme de mes soirées folles a évolué en petits instants cocooning que je savoure en amoureux. Je me suis passablement éloignée de mes amis, même si EVIDEMMENT le clan habituel est toujours là : Jules, P-A, JR, Laura S... Mais je dois avouer que je ne me reconnais plus autant en eux que je n'ai pu le faire auparavant. Nos vies ont pris des tournures radicalement différentes.. Les vieux couples se sont mis à rompre de part et d'autre entrainant une vague de célibattants prêts à faire des nuits blanches pour "choper et profiter à fond" alors que dans le même temps, je savourais le fait de rester enfin tranquille chez moi avec mon cher et tendre. Encore une fois, j'ai l'impression d'être un peu décalée par rapport au reste du monde mais c'est ma vie, et je l'aime telle qu'elle est. Et comme me l'a dit Jules il y a quelques jours : "Moi je pense désormais que la fréquence à laquelle on se voit ne change rien à l'affection qu'on porte aux gens". Même si je viens donc moins aux soirées et que je ne suis plus forcément dans les mêmes délires, ils restent ma famille, mes meilleurs amis et pour rien au monde je ne me verrai sans eux. 

Oh puis sinon ! J'ai désormais un NOUVEL APPARTEMENT QUI EST VRAIMENT TROP BEAU, TROP LUMINEUX AVEC UNE GIGA PIECE DE VIE (il faut prendre en compte le fait que je passe d'un 21 m² mal agencé à un superbe 60 m²/2chambres/avec terrasse)... Nous avons emménagé le 15 août et je ne m'en reviens toujours pas d'habiter ici. Le quartier est mignon, nous sommes entourés d'espace vert comme je le voulais (il ne faut pas oublier qu'à la base je viens d'une commune de "campagne" et qu'il faut pas trop me chambouler non plus) et nous restons à 15 minutes du centre-ville en voiture ce qui constitue une localisation idéale tant pour nos vies sociales que professionnelles. Evidemment, nous sommes juste locataires mais mon envie d'accéder à la propriété me trotte de plus en plus dans la tête et, accessoirement, je suis devenue une fan inconditionnelle de l'émission "Chasseurs d'Appart" animée par Stéphane Plaza (ce n'est même pas une blague). Du coup, plus je réfléchis, plus mes critères s'affinent : un sol en tomettes, une grande pièce de vie avec terrasse orientée sud-ouest et un mur de pierre, un îlot central dans une cuisine moderne et toute équipée avec un mur de briques rouges, une décoration orientale, une suite parentale avec baignoire d'angle... Bref. Voilà mon obsession du moment.

Après des semaines à courir sans reprendre mon souffle, j’essaye de m’autoriser à ralentir et d’écouter la toute petite voix à l’intérieur. Ma fin d'année a notamment été marquée par un week-end à rallonge à Dinan. Un des meilleurs de ma vie où, avec Thomas, nous nous sommes retrouvés un peu loin de tout - sur un coup de tête - à découvrir et s'émerveiller devant une ville que nous ne connaissions pas en se laissant simplement porter par nos envies du moment. Cela m'a permis de me dépayser et de retrouver cette liberté de vivre que j'oublie un peu quand je suis à fond dans mon boulot et que j'ai l'impression de me laisser dépasser par mes problèmes alors que, soyons honnêtes, ce n'est QUE du travail. Pour 2017, je prends ainsi la résolution de ne plus me prendre autant la tête, lâcher-prise encore et toujours plus, me recentrer sur l'essentiel, conserver la complicité que j'ai avec LUI que j'adore et admire, trouver un équilibre avec mes amis de longue date pour ne pas s'oublier pour autant...et VIVRE, VIVRE, VIVRE.

" Je suis née pour te connaitre, pour te nommer :