Plusieurs semaines ont passé depuis que j'ai écrit ici pour la dernière fois. Surement parce que je ne fais que passer chez moi. Entre-temps, j'ai apporté une grande partie de mes affaires chez Thomas, nous vivons officieusement ensemble et... c'est le bonheur.
Il y a entre nous une vraie cohérence, une harmonie, la certitude d'être la moitié d'une vision partagée, de vouloir les mêmes choses. Chaque jour, j'attends impatiemment l'heure de le retrouver. Échanger nos impressions sur les actualités que nous avons lus, se poser en terrasse avec quelques-uns de nos amis, découvrir de nouveaux restaurants (avec un certain focus sur la cuisine indienne), aller au cinéma, tester les spas du coin, partager simplement le quotidien. Je voudrais le garder avec moi tout le temps, sentir ses bras autour de moi.. Nous nous entraidons, nous nous complétons dans les gestes de tous les jours, naturellement et simplement. J'aime la façon dont il rend tout plus simple, ses attentions permanentes, sa délicatesse. Nous avons ainsi prévu de nous installer officiellement ensemble à la rentrée prochaine sachant que nous lâcherions nos appartements respectifs au courant de l'été à venir. Nous avons reconnu ensemble cette envie au cours d'une semaine de vacances que nous avons passés dans le sud, chez son père. Un séjour idyllique où nous étions juste tous les deux loin des tracas quotidiens, de ses deux colocataires (adorables mais parfois envahissants) -en bref de tout- avec une seule certitude persistante : celle que nous n'avions plus envie de vivre l'un sans l'autre.
Professionnellement parlant, je dois admettre que le bilan est plus mitigé. Je me plais à obtenir de plus en plus de responsabilités quant au management du personnel, au merchandising du magasin, à la gestion administrative ou à la mise en application des directives de notre hiérarchie au sein du magasin. En revanche, la pression imposée est de plus en plus soutenue et, surtout, le salaire est loin de suivre. Que je sois une simple vendeuse ou une adjointe pleine de ressources, je tends à rester une Smic-arde et ça ne semble pas leur poser le moindre problème (tu m'étonnes...). Parfois, je vois donc ma motivation et mes prises d'initiatives s’égrainer. M'enfin, je ne suis quand même pas à plaindre au vu du contexte actuel, d'autant que je m'entends toujours très bien avec ma responsable. Et puis, surtout, mon travail me plait vraiment. Hormis ça, quelques nouvelles en vrac : j'ai osé me teindre les cheveux en rouge "auburn", je suis redevenue accro à la lecture, j'apprends à déguster les bons vins, j'ai vu L.E.J en concert (c'était démentiel !), j'essaye d'épargner tant bien que mal pour notre futur chez-nous et surtout.. je vais bien. Oh oui, très bien.