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vendredi 27 mai 2016

Flesh & Bone.



J’ai entendu parler de Flesh and bone il y a plusieurs mois de cela, lors de sa sortie. Mais vous commencez à me connaitre, j’ai tellement de séries en cours que je tarde toujours à en commencer de nouvelles. Mais je me suis enfin décidée à découvrir cette merveille... 

Flesh and Bone est plus particulièrement une mini-série de 8 épisodes d'une heure, réalisée par une des scénaristes de Breaking Bad (ça laisse deviner la qualité de l'oeuvre). Cette série raconte l’histoire de Claire, une jeune danseuse classique qui décide de passer l’audition pour intégrer un prestigieux ballet New-Yorkais. On sait tout de suite que Claire n’est pas très bien dans sa tête puisqu’elle a subitement quitté un ballet de Pittsburgh, sans explication, pour refaire surface dans le monde de la danse trois ans plus tard. Mais Claire est talentueuse et intègre le ballet de Paul Grayson, un ancien danseur classique reconnu, sadique et manipulateur qui voit en elle une future star, une Etoile. Mais le talent de Claire va lui attirer les foudres de ses copines danseuses et surtout de Mia, sa nouvelle colocataire anorexique et Kiira, la soliste du groupe et danseuse phare de la troupe. Elle découvre rapidement que le prix à payer pour y parvenir n’est pas que celui de la torture de son corps au fil d'entraînements drastiques et de privations. Cela revient, aussi, à vendre son âme au diable.

Alors on le savait déjà, l’univers de la danse classique ce n’est pas le monde des bisounours et cette série accentue toutes les pressions que peuvent subir ces danseurs. On a ainsi une série dramatique, noire, qui nous montre des facettes sombres de l'être humain. Rien ne nous est épargné: inceste, trafic d'enfants, drogue, prostitution, automutilation, tout, ou presque, y passe. Mais cette horreur est ponctuée par la magie du ballet, la force, le courage de ses personnages. ​En parlant justement des personnages, ils sont tous joués par de vrais danseurs classiques, ce qui donne à l'ensemble un coté très authentique et magnifique. A 24 ans, je suis tout simplement tombée amoureuse de cet art (c'est bête, quand le corps est déjà trop raidi pour cette pratique...humhum). Rajoutez à cela une façon de filmer New-York et ses toits hors du commun, une tension qui ne fait que monter épisode par épisode, et un dénouement poétique porté par un des personnages secondaires déjà emblématique, et vous obtenez une véritable réussite. Flesh and Bone est un bijou particulièrement sombre et sans fausse note, à voir sans modération...

~ Home sweet home ~

Et voilà,je vous en avais parlé la dernière fois : j'ai déposé mon préavis hier. TADAM

J'ai profité ainsi d'une demi-journée de repos pour commencer sérieusement à trier des affaires dans mon ancien chez-moi que je ne fréquente plus depuis déjà pas mal de temps. Je ne saurai même plus vous dire à quand remonte la dernière fois où j'ai dormi dans mon lit, c'est dire. Et, même si j'ai vraiment hâte d'emménager officiellement avec Thomas, je me rends compte que mon petit appartement va quand même me manquer. Après tout c'était mon premier appart toute seule. Ce n'était pas le plus beau, le plus design, et c'était loin d'être le plus grand, mais je l’ai aimé car c’était chez moi. Je me souviens encore de mon emménagement, en juillet 2012, où j'avais débarqué avec mon père et deux potes (Max et Jules), chargée comme une mule avec des cartons, mon ordi et mes espoirs. Aujourd'hui, je laisse place à une nouvelle aventure : la vie à deux. 

Est-ce que j’ai peur ? Oh que oui. Je flippe surtout à l'idée de perdre mon indépendance parce que, même si je n'y allais plus, j'aimais l'idée d'avoir un endroit à moi dans lequel je puisse me réfugier dans le cas où ça n'irait plus. Je suis comme ça, j'ai du mal à accepter que je ne puisse pas tout gérer toute seule. Et accessoirement, j'imagine déjà toutes les petites emmerdes qu'il va falloir gérer : le changement d'adresse, la vidange et le transport de ma super-lourde machine à laver (alors que j'habite au 3ème étage, sans ascenseur), l'adieu à mon bon vieux clic-clac qui commence à me lâcher de bout en bout, la négociation de la caution parce que "c'est-pas-de-ma-faute-si-mon-proprio-a-posé-un-lino-de-merde-qui-se-déchire-dès-que-je-pose-un-meuble-dessus". Bref, vous voyez le topo. Même si je suis vraiment excitée de tracer ma route avec mon bel amoureux, je n'oublie pas que cet appart a été mon premier lieu de liberté absolue

Je referme donc la porte et je pars, les yeux plein de larmes, vers un nouveau chez-moi. Avec, dans la tête, tous ces souvenirs, tous ces fous-rires, ces larmes, ces nuits à enchaîner les épisodes de mes séries préférées, à me préparer des sachets de riz à des heures indues juste "parce que j'en ai envie" et toutes ces heures à écrire sur mon blog...


mercredi 16 mars 2016

I know we'll be alright.

Plusieurs semaines ont passé depuis que j'ai écrit ici pour la dernière fois. Surement parce que je ne fais que passer chez moi. Entre-temps, j'ai apporté une grande partie de mes affaires chez Thomas, nous vivons officieusement ensemble et... c'est le bonheur. 

Il y a entre nous une vraie cohérence, une harmonie, la certitude d'être la moitié d'une vision partagée, de vouloir les mêmes choses. Chaque jour, j'attends impatiemment l'heure de le retrouver. Échanger nos impressions sur les actualités que nous avons lus, se poser en terrasse avec quelques-uns de nos amis, découvrir de nouveaux restaurants (avec un certain focus sur la cuisine indienne), aller au cinéma, tester les spas du coin, partager simplement le quotidien. Je voudrais le garder avec moi tout le temps, sentir ses bras autour de moi.. Nous nous entraidons, nous nous complétons dans les gestes de tous les jours, naturellement et simplement. J'aime la façon dont il rend tout plus simple, ses attentions permanentes, sa délicatesse. Nous avons ainsi prévu de nous installer officiellement ensemble à la rentrée prochaine sachant que nous lâcherions nos appartements respectifs au courant de l'été à venir. Nous avons reconnu ensemble cette envie au cours d'une semaine de vacances que nous avons passés dans le sud, chez son père. Un séjour idyllique où nous étions juste tous les deux loin des tracas quotidiens, de ses deux colocataires (adorables mais parfois envahissants) -en bref de tout- avec une seule certitude persistante : celle que nous n'avions plus envie de vivre l'un sans l'autre.

Professionnellement parlant, je dois admettre que le bilan est plus mitigé. Je me plais à obtenir de plus en plus de responsabilités quant au management du personnel, au merchandising du magasin, à la gestion administrative ou à la mise en application des directives de notre hiérarchie au sein du magasin. En revanche, la pression imposée est de plus en plus soutenue et, surtout, le salaire est loin de suivre. Que je sois une simple vendeuse ou une adjointe pleine de ressources, je tends à rester une Smic-arde et ça ne semble pas leur poser le moindre problème (tu m'étonnes...). Parfoisje vois donc ma motivation et mes prises d'initiatives s’égrainer. M'enfin, je ne suis quand même pas à plaindre au vu du contexte actuel, d'autant que je m'entends toujours très bien avec ma responsable. Et puis, surtout, mon travail me plait vraiment. Hormis ça, quelques nouvelles en vrac : j'ai osé me teindre les cheveux en rouge "auburn", je suis redevenue accro à la lecture, j'apprends à déguster les bons vins, j'ai vu L.E.J en concert (c'était démentiel !), j'essaye d'épargner tant bien que mal pour notre futur chez-nous et surtout.. je vais bien. Oh oui, très bien.


dimanche 3 janvier 2016

2015, le bilan. (Part.2)

Cette fin d'année a aussi été marquée par ma rencontre avec Thomas...

Il me faudrait plus qu'un article pour vous raconter à quel point ma vie actuelle me semble parfaite à ses cotés. Le bonheur me parfume, m'enrobe, m'engloutit... Que dire de plus ? Je nous souhaite de la poésie, de l’amour, de la douceur. Des rencontres qui font sens, des baisers qui ont la saveur des premiers et des voyages que l’on n’oublie pas. Des voyages qui transforment, qui font grandir, qui éveillent. Des étoiles au coin des yeux et des mains qui se trouvent se rassurent s’apaisent. Des silences et des frissons. Des livres qui font battre le cœur un peu plus fort et des mélodies qui, en fermant les yeux, transportent au bout du monde. Des mots qui font échos, qui rappellent que la vie est belle. Incroyable et belle.Je nous souhaite de continuer à aimer, à nous aimer. 

Je nous souhaite de ne plus avoir peur. Jamais. De l’autre, de la vie, de soi. De se regarder dans les yeux, de se sourire, de se dire oui. Oui, trois fois oui. A la vie, à l’amour. Un peu plus chaque jour. De s’apprivoiser, de se pardonner. Je nous souhaite de continuer à grandir. D’apprendre de ses erreurs, d’aller de l’avant. Je nous souhaite une année qui pétille, une année qui émeut, qui envole. Une année bienveillante. Une année qui bouscule surprend, fait grandir. Une année qui nous amène là où on ne l’attendait pas. Qui nous éveille. Une année à se battre pour ses rêves et ses convictions. Une année pour soi, à soi. Pour se retrouver, pour aller à l’essentiel, pour dire « je t’aime ». Je nous souhaite une année folle, poétique, audacieuse joyeuse. 

Une année qui déborde de vie, des belles choses.
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2015, le bilan. (Part.1)

En 2014 j'ai écrit à n'en plus finir, j'ai écrit les larmes aux yeux, le mouchoir à la main, j'ai écrit le sourire aux lèvres, la musique à fond dans les oreilles… 

J'ai écrit pour noyer ma peine, partager ma tristesse, comprendre mon chagrin, transmettre mon bonheur, communiquer mes joies. J'ai écrit, encore et toujours. En 2014 j'ai aimé à en crever, j'ai fait des mauvais choix et des très bons. J'ai été au bout de tout : l'amour, le travail, l'amitié, la famille, je me suis poussée dans mes retranchements, je me suis fait mal à la tête et au ventre, j'ai tout vécu avec les tripes, sans demi-mesure, tout à pleines mains, tout en pleine gueule que ça fasse mal ou que ça m'envahisse de bonheur. Et en 2015, j’ai enfin fait mon deuil de Mr.X et c'est la meilleure chose qui pouvait m’arriver car la passion et l'incompréhension m’aurait bouffés davantage… mais je ne regrette rien, oh non rien. Et si j’ai retenu une chose de tout ça, c’est que parfois, il peut y avoir de la beauté dans le fait de se perdre. Car, finalement, on a besoin de se perdre pour mieux se trouver. J’ai ainsi appris à assumer mes paradoxes : adorer être seule et rêver d’être à deux en attendant l’inverse, être célibattante un jour et célibattue le lendemain...

Et vous le savez, pendant des mois, je me suis torturée dans mes relations amicales et pour que ça cesse, je me suis battue. Mais vraiment. J'ai tout donné, parce que ce n'était justement plus vivable. En 2015, j'ai donc pris mon courage à deux mains et j'ai dit merde à ceux qui ne me voulaient pas que du bien. Vous savez ce type de personnes qui savent te transformer en serpillière en moins d’une heure et ce, même si à la base tu étais au top de ta forme. J’ai notamment failli vomir de colère auprès de mes prétendues « vieilles copines », en me demandant comment j’avais pu en arriver là alors que je n’avais rien demandé. J’ai ainsi claqué des portes et, surtout, j’ai assumé ma décision jusqu’au bout. Ces choix m'ont fait grandir, mûrir, et changer.Et contre toute attente, s’apercevoir que l’on peut survivre à des périodes difficiles est une bonne expérience. 

Cela m’a notamment permis de faire ces rencontres géniales : Laura, Malo, Tanguy, Kevin, Quentin... A croire que le bonheur se faufile souvent par une porte que l’on ignore avoir laissée ouverte. Je suis ainsi devenue et je deviens encore celle qui ne demande qu'à s'exprimer depuis des années. Alors 2016 tu es arrivée, continue sur la lancée de 2015 s'il te plait. Je voudrais une santé au top du top, mes amis toujours et encore, de l'amour à n'en plus finir avec eux… 2016 sera une année d'évolution j'en suis certaine. Et je suis prête pour le changement. Et, je ne vous oublie pas vous, loin de là, merci à vous de m'avoir lu, encouragé, aimé, soutenu, j'en passe et des meilleures. Merci de me prouver que le virtuel nous apporte tellement de choses, des choses que parfois le réel n'arrive pas à nous apporter.

« Tout ce que vous pouvez faire maintenant c’est vous tenir droits, vivre le moment présent et essayer d’être ouverts à peu importe où vous mènera le vent ensuite... »