"62 % des célibataires français se disent agacés des remarques de leur entourage sur leur statut amoureux." ; "Nous avons entre une et trois relations sérieuses au cours de notre vie." ; "4 ans : c'est la durée moyenne d'un couple." ; "La passion, c'est comme une injection de cocaïne." (...)
Je pense qu’à un certain moment de sa vie, il faut savoir se poser les bonnes questions. Vous savez, je me demande parfois ce qui ne va pas chez moi. Après tout, j'ai peut-être passé trop de temps avec mes héros de fictions aussi passionnels que romantiques... Ceci expliquerait sans doute le fait que malgré le nombre de rencards sympas et adorables que j'ai eu la chance d'avoir jusque-là, il y a toujours un frein qui me persuade de ne pas continuer davantage. Sans déconner, j'ai l'impression d'être Chandler Bing à l'aube de la saison 2 de Friends quand il est en proie à une remise en question de son comportement amoureux ! Car vous le savez, je suis le genre à chercher The One, mon âme sœur, cette personne censée me correspondre en tous points...
Du coup, j'entame plusieurs relations, que je sais imparfaites, et je ne vais pas jusqu'au bout parce que j'attends celle qui sera idyllique et sans défauts. Et là encore, je suis du genre à me poser régulièrement la question malsaine : la personne avec qui je suis, est-elle ce que je peux avoir de mieux ? (Horrible, je sais). Mais - pour ma défense - avec l'avènement des Tinder et des Adopte un mec en tous genres, il faut admettre que la concurrence est de plus en plus rude... Et sans vraiment s'en rendre compte, on enchaîne les rencontres augmentant petit à petit les attentes et donc, les risques de déception. Mais il est peut-être temps de se rappeller que l'amour ne commence pas forcément par un coup de foudre, comme celui que j'ai connu avec un certain monsieur. Une histoire d'amour, c'est avant tout une oeuvre d'art, un travail d'élaboration avec l'autre pour faire advenir un récit. Et vous savez quoi ? Je me sens enfin prête, sans l'ombre d'un doute.
« Mieux vaut souffrir d'avoir trop aimé que de souffrir de n'avoir jamais aimé... »