Et voilà, mes vacances tant attendues sont enfin arrivées...
J'ai passé jusque-là une semaine super-géniale avec mon frère qui n'est encore pas tout à fait finie : Disneyland Paris, parc aquatique, éclats de rires innombrables, séance cinéma (Vice-Versa est génial !) Tous ces moments passés ensemble - rien que lui et moi - n'ont fait que renforcer notre complicité tandis que je me plais à constater qu'en grandissant mon petit frère devient un soutien précieux, une sorte d'ami amélioré... A part ça, j'ai quitté le boulot en ayant des résultats plus que satisfaisants, j'ai de nombreux prétendants de parts et d'autre (notamment Quentin qui tend à être de plus en plus entreprenant, Adrien une rencontre récente de soirée et Marvin, un pote d'Antoine...), et j'ai même un rencard dimanche soir avec un mec qui a vraiment l'air sympa...
Et pourtant ! Il est revenu dans ma tête. Parce qu'à chaque fois que je vis de superbes moments, j'aimerai qu'il soit là avec moi. Même si je me félicite que mes périodes de "bien-être" où je ne pense (presque) pas à lui soient de plus en plus longues, et que celles où je suis "en bad" par rapport à ça soient de plus en plus espacées, il n'empêche que je replonge toujours dans la fameuse " malédiction Mr.X ". Je ne sais pas pourquoi mais c'est comme ça. Ben oui, comme d'habitude, ll me manque. Tellement que j'ai l'impression d'être seule dans un océan qui recouvre le monde entier. Il me manque tellement que, parfois, je n'ai plus l'impression d'être un être humain mais juste un amas de douleur. Et parfois, c'est le contraire : je ne suis plus qu'un corps, un tas d'organes, de muscles, d'os échoués sur un rivage et... c'est affreux comme ça fait mal.
Mais ces moments-là ont le mérite de me faire réaliser que les petits coups de coeur que je pense avoir ici et là ne sont qu'éphémères et ne représentent en rien ce que je recherche au plus profond de moi. Au moins, je suis sure de ne pas être passé à coté de l'homme de ma vie dans mon entourage actuel. Et ça me réconforte un petit peu car l'optimiste qui est en moi garde espoir dans le fait que, quand je croiserai sa route, cette sensation douloureuse me quittera enfin pour de bon...
(& pourtant, cette semaine restera inoubliable...)