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mardi 30 juin 2015

« I hope this night will last forever... »

Je connais un endroit où le soleil s’attarde et se recueille, où le vent passe comme une caresse. 
Et où, loin du monde, le silence a une âme ...
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Il est au sein des bois un charme solitaire,
Un pur ravissement aux confins du désert,
Et de douces présences où nul ne s’aventure
Au bord de l’océan qui gronde et qui murmure
Sans cesser d’aimer l’Homme, j’adore la Nature.   
Felix Jaehn ft. Jasmine Thompson - Ain’t Nobody (Loves Me Better)

jeudi 25 juin 2015

I'll take you on a ride if you can keep our secrets...

"62 % des célibataires français se disent agacés des remarques de leur entourage sur leur statut amoureux." ; "Nous avons entre une et trois relations sérieuses au cours de notre vie." ; "4 ans : c'est la durée moyenne d'un couple." ; "La passion, c'est comme une injection de cocaïne." (...)

Je pense qu’à un certain moment de sa vie, il faut savoir se poser les bonnes questions. Vous savez, je me demande parfois ce qui ne va pas chez moi. Après tout, j'ai peut-être passé trop de temps avec mes héros de fictions aussi passionnels que romantiques... Ceci expliquerait sans doute le fait que malgré le nombre de rencards sympas et adorables que j'ai eu la chance d'avoir jusque-là, il y a toujours un frein qui me persuade de ne pas continuer davantage.  Sans déconner, j'ai l'impression d'être Chandler Bing à l'aube de la saison 2 de Friends quand il est en proie à une remise en question de son comportement amoureux ! Car vous le savez, je suis le genre à chercher The One, mon âme sœur, cette personne censée me correspondre en tous points... 

Du coup, j'entame plusieurs relations, que je sais imparfaites, et je ne vais pas jusqu'au bout parce que j'attends celle qui sera idyllique et sans défauts. Et là encore, je suis du genre à me poser régulièrement la question malsaine : la personne avec qui je suis, est-elle ce que je peux avoir de mieux ? (Horrible, je sais). Mais - pour ma défense - avec l'avènement des Tinder et des Adopte un mec en tous genres, il faut admettre que la concurrence est de plus en plus rude... Et sans vraiment s'en rendre compte, on enchaîne les rencontres augmentant petit à petit les attentes et donc, les risques de déception. Mais il est peut-être temps de se rappeller que l'amour ne commence pas forcément par un coup de foudre, comme celui que j'ai connu avec un certain monsieur. Une histoire d'amour, c'est avant tout une oeuvre d'art, un travail d'élaboration avec l'autre pour faire advenir un récit. Et vous savez quoi ? Je me sens enfin prête, sans l'ombre d'un doute.

Sur ces bonnes paroles, je vous laisse… A bientôt ♥

« Mieux vaut souffrir d'avoir trop aimé que de souffrir de n'avoir jamais aimé... »


vendredi 19 juin 2015

I just want, I just want somewhere to run...

Et voilà, mes vacances tant attendues sont enfin arrivées...

J'ai passé jusque-là une semaine super-géniale avec mon frère qui n'est encore pas tout à fait finie : Disneyland Paris, parc aquatique, éclats de rires innombrables, séance cinéma (Vice-Versa est génial !) Tous ces moments passés ensemble - rien que lui et moi - n'ont fait que renforcer notre complicité tandis que je me plais à constater qu'en grandissant mon petit frère devient un soutien précieux, une sorte d'ami amélioré... A part ça, j'ai quitté le boulot en ayant des résultats plus que satisfaisants, j'ai de nombreux prétendants de parts et d'autre (notamment Quentin qui tend à être de plus en plus entreprenant, Adrien une rencontre récente de soirée et Marvin, un pote d'Antoine...), et j'ai même un rencard dimanche soir avec un mec qui a vraiment l'air sympa... 

Et pourtant ! Il est revenu dans ma tête. Parce qu'à chaque fois que je vis de superbes moments, j'aimerai qu'il soit là avec moi. Même si je me félicite que mes périodes de "bien-être" où je ne pense (presque) pas à lui soient de plus en plus longues, et que celles où je suis "en bad" par rapport à ça soient de plus en plus espacées, il n'empêche que je replonge toujours dans la fameuse " malédiction Mr.X ". Je ne sais pas pourquoi mais c'est comme ça. Ben oui, comme d'habitude, ll me manque. Tellement que j'ai l'impression d'être seule dans un océan qui recouvre le monde entier. Il me manque tellement que, parfois, je n'ai plus l'impression d'être un être humain mais juste un amas de douleur. Et parfois, c'est le contraire : je ne suis plus qu'un corps, un tas d'organes, de muscles, d'os échoués sur un rivage et... c'est affreux comme ça fait mal. 

Mais ces moments-là ont le mérite de me faire réaliser que les petits coups de coeur que je pense avoir ici et là ne sont qu'éphémères et ne représentent en rien ce que je recherche au plus profond de moi. Au moins, je suis sure de ne pas être passé à coté de l'homme de ma vie dans mon entourage actuel. Et ça me réconforte un petit peu car l'optimiste qui est en moi garde espoir dans le fait que, quand je croiserai sa route, cette sensation douloureuse me quittera enfin pour de bon... 

(& pourtant, cette semaine restera inoubliable...)
   

vendredi 12 juin 2015

Le cœur d’une femme est un océan de secrets.

« Je crois que chaque chose arrive pour une raison ! Les gens changent afin que vous puissiez apprendre à lâcher-prise, les choses vont mal afin que vous puissiez les apprécier quand tout se passe bien. Vous croyez les mensonges afin d'apprendre à ne faire confiance qu'à vous-même. Et parfois, les bonnes choses tombent en morceaux afin que de meilleures choses puissent arriver par la suite... »
Marylin Monroe. 

samedi 6 juin 2015

L'art de la fugue... - Part.2

Professionnellement, les choses s'accélèrent également... 

Ma responsable étant gravement malade, tout le monde doit s'adapter à la situation d'urgence. Vous savez, rien ne peut nous préparer à ce genre de nouvellesOn est surpris pendant un millième de seconde, puis l’estomac se noue quand on réalise ce qui se passe. Vous vous en doutez, nous sommes toutes très inquiètes, mais nous devons avant tout continuer de tenir la boutique, pour elle. Comme on dit : The show must go on... J'ai ainsi du renoncer à la majeure partie de mes vacances car, après tout ce que ma patronne a fait pour moi (par rapport au CDI et au reste), je ne pouvais décemment pas tailler la route en laissant l'équipe dans la panade à l'approche des soldes.

D'ailleurs, Déborah, Fiona et moi-même sommes plus soudées que jamais et commençons déjà à appréhender ma mutation de la rentrée prochaine... Elles vont tellement me manquer ! Ça me fout les larmes aux yeux rien que d'y penser.. et, je me rends compte qu'elles font parties de ces personnes réellement indispensables à ma vie. Mais c'est pour mieux avancer de mon coté... Une nouvelle responsable nous a ainsi été affectée pour l'été tandis que, la semaine prochaine, je suis envoyée dans la boutique du centre-ville pour assurer le remplacement temporaire de l'employée à qui je vais succéder au mois de septembre (avant de revenir en galerie avec les filles durant l'été jusqu'au début de mon fameux CDI). La situation va me permettre ainsi d'apprendre à connaitre ma future responsable... Autant vous dire que la pression est à son maximum et que j'ai intérêt d'être au taquet dans mes ventes pour montrer de quoi je suis capable.

La semaine prochaine sera donc riche en émotions ! D'autant que, mercredi soir, Jules, JR et moi allons voir le show de Messmer... Et le lendemain, Déborah, Fiona et moi-même sommes conviées à une soirée laser-game organisée par notre chère galerie commerciale pour que les salariés des différents magasins apprennent à se connaitre davantage. Enfin, mon unique semaine de vacances (du 15 au 22 juin) arrive à grand pas. Cela va me donner l'occasion de repasser du temps avec mon petit frère que j'emmène à Disneyland Paris (oui, ce sera ma deuxième fois depuis le début de l'année !) du lundi au mercredi, avant de partir nous ressourcer en Bretagne...

« Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé... »


L'art de la fugue... - Part.1

Depuis l’enfance j’adore le mois de juin... 

Je crois que c’est mon mois préféré. Déjà à l’école on passe plus de temps dans la cour que dans la classe... Au collège, il y a les conseils de classe qui réduisent l’année scolaire de presque un mois (et dès qu’il est passé, tu fais l’école buissonnière)... Au lycée, il y a les profs qui font passer les exams, l’année du bac, les révisions et le fameux Jour J qui lance le début des épreuves...

Mais tu passes ton temps avec les copains, et surtout tu sais que tout ça c’est bientôt fini, et tu as déjà plein de soirées prévues ! On fête tout : fin d’année scolaire, réussite du bac, acceptation dans l’école de son choix, départ à l’étranger, anniversaire, permis, premier boulot, vacances… Ahhhhhhh le mois de juin de mon année de Terminale, je m’en souviens encore comme si c'était hier ! Et chaque année, j’ai encore des frissons quand je vois à la télé l'énoncé des sujets de philo et l'annonce des résultats devant les regards inquiets des élèves et parents, les pleurs de joie ou de tristesse, les silences retenus de ceux qui l’ont eu devant ceux qui n’ont pas eu cette chance, ça me touche. Puis, il y a ces instants estivaux : grillades, plages, balades, apéros en terrasse... 

Sentimentalement, la situation évolue... Quentin a tenté quelques rapprochements le week-end dernier qui m'ont fait un peu paniqué. Oui, je suis bien dans ses bras mais.. la peur est définitivement là. Suis-je vraiment prête à renoncer à mon statut de célibataire (et à la liberté qui en découle) ? Je sais, c'est un comble pour une fille qui a passé la majeure partie de l'année dernière à fuir cette fameuse solitude qui, à l'époque, m'effrayait au plus haut point. Puis, il y a aussi Florian qui est de retour plus mature que jamais, à mon grand étonnement. J'ai accepté de le revoir et, surtout, je n'ai pas craqué même s'il est clair que la tentation était bien présente. Enfin, Hugo reste toujours dans un coin de ma tête (même s'il est certain que ce n'était pas The One) et il m'arrive de penser à ce que pourrait donner une "vraie relation" avec Antoine alors que je sais pertinemment qu'il n'a pas envie de ça. Désormais, je ne me torture plus l'esprit et je laisse les choses venir en acceptant que tout ne se contrôle ou ne se prévoit pas forcément...